Vol de nuit, épopée ou tragédie ?

 

         Vol de nuit est le premier grand succès de Saint Exupéry. Préfacé par un aîné prestigieux, Gide, il sera couronné par le Prix Fémina en 1931 et obtiendra l’insigne honneur de figurer, avec Koenigsmark de Benoit et Les Clés du royaume de Cronin, parmi les premiers titres de la collection “ Le livre de poche ” lancée le 9 février 1953 : il s’est vendu à plus de six millions d’exemplaires, depuis 1931.

         Comme pour L’Aviateur puis Courrier Sud, Vol de nuit fait d’abord l’objet d’une lecture documentaire – en partie due à Gide, qui insiste davantage dans sa préface sur la nouvelle vision du courage développée par l’auteur et sur l’aspect moral et métaphysique du livre que sur la valeur du romancier pour laquelle il n’a qu’une unique phrase – en passant – la dernière : “ Ce récit, dont j’admire aussi bien la valeur littéraire, a d’autre part la valeur d’un document et ces deux qualités, si inespérément unies, donnent à Vol de nuit son exceptionnelle importance ”.

         Vol de nuit décrit l’héroïsme des premiers vols la nuit – vols rendus nécessaires pour accélérer les liaisons de l’Aéropostale lors de l’instauration des lignes aériennes : “ C’est pour nous, avait répliqué Rivière, une question de vie ou de mort, puisque nous perdons, chaque nuit, l’avancée gagnée, pendant le jour, sur les chemins de fer et les navires ”[1]. L’argument est en effet le suivant : sur le terrain d’aviation de Buenos Aires, trois courriers nocturnes doivent atterrir avant que le départ du quatrième soit donné. Les avions du Chili et du Paraguay arrivent à l’heure, mais on attend celui de Patagonie. Qu’un accident survienne et les détracteurs des vols de nuit risqueront de triompher... Une heure quarante minutes : les réserves de carburant sont épuisées, l’avion est perdu – le courrier d’Europe partira cependant ! Toutefois, contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’un roman sur l’aviation mais d’un livre dont le thème principal est celui du sens de l’action : le destin des vols de nuit importe peu, in fine. C’est sur le sens du sacrifice de Fabien que se focalise le texte et, malgré la disparition et la mort probable des pilotes, le héros finit par se réaliser dans l’accomplissement de sa mission : “ Mais la mort de deux aviateurs, comme le suggère d’ailleurs M. Crémieux, n’est pas nécessairement une défaite ; elle est aussi bien un triomphe, une promesse de victoire finale [...]. Celle-ci [la mort] est un sacrifice librement consenti ”[2]. Cette intrigue est minimale : on le constate notamment par l’alternance entre les phases de récit et celles, plus nombreuses, consacrées à des descriptions ou aux méditations de Rivière.

 

         I / Une tragédie

         Pour donner du rythme à l’ensemble, Saint Exupéry procède alors à une stylisation qui rapproche Vol de nuit d’une tragédie classique.

         On retrouve ainsi la règle des trois unités. Tout d’abord, l’unité d’action :

 

         “ Ainsi les trois avions postaux de la Patagonie, du Chili et du Paraguay revenaient du Sud, de l’Ouest et du Nord vers Buenos Aires. On attendait leur chargement pour donner le départ, vers minuit, à l’avion d’Europe ”[3].

 

         Puis on trouve ensuite l’unité de lieu. Vol de nuit raconte l’histoire de pilotes qui évoluent autour de l’axe du vol de nuit : il y a donc des éléments permanents qui assurent la continuité du récit entre divers lieux comme le ciel et surtout la récurrence de Buenos Aires. L’unité de lieu est en effet réalisée en ce que tout ramène à Buenos Aires et Rivière est ainsi placé au centre d’une rose des vents :

         – Fabien remonte du Sud, de la Patagonie ;

         – Pellerin, qui vient du Chili, désigne l’Ouest ;

         – le courrier d’Europe va vers l’Est ;

         – et le pilote du Paraguay descend du Nord.

         On notera que, si Fabien, Pellerin et le courrier d’Europe, sont chargés d’une fonction précise, le pilote du Paraguay, qui n’est pas nommé et est réduit à sa fonction symbolique, ne doit sa présence qu’à la nécessité de compléter la rose.

         Vol de nuit respecte aussi l’unité de temps puisque l’action se déroule le temps d’une nuit – comme l’indique d’ailleurs le titre – et que le temps de la lecture correspond à peu près exactement au déroulement du drame.

         On ajoutera enfin que la règle de la bienséance est également au rendez-vous, dans le sens où la mort de Fabien est évoquée mais n’est pas décrite...

         Au-delà de ces critères formels, Vol de nuit respecte surtout l’esprit de la tragédie puisque la fin est connue dès le début : “ Mais le radio pensait que des orages s’étaient installés quelque part, comme des vers s’installent dans un fruit ; la nuit serait belle et pourtant gâtée : il lui répugnait d’entrer dans cette ombre prête à pourrir [4] – et qui n’est pas sans évoquer la mort par analogie phonétique.

         La tension dramatique du récit ne s’appuie pas sur le suspens, sur la question de savoir si Fabien va échapper à la mort ou pas – mais sur le sens de son sacrifice. Vol de nuit est la tragédie de Fabien : elle révèle sa grandeur et son panache, face au fatum et au destin qui lui est imposé conformément à la loi du genre.

         D’où le ton grave et solennel que prend parfois le texte. Si l’on considère la fin du livre, on note la majesté que l’auteur cherche à inscrire dans son écriture. On remarque ainsi le vocabulaire militaire : “ lutte ”, “ défaite ”, “ victoire ” (quatre occurrences), qui caractérise Rivière, donne une impression de force qui est confortée par son attitude “ bras croisés ” évoquant sa détermination sans faille. Le rythme ternaire du passage renforce cette sensation d’assurance :    Rivière / les bras croisés / passe parmi les secrétaires ”[5] (rythme ascendant qui se conclut sur une homéotéleute) et “ Il s’arrête / écoute / et songe ”.

         Les derniers paragraphes confirment la stature majestueuse de Rivière, dans un alexandrin – “ Et Rivière, à pas lents, retourne à son travail ” (rythme ascendant) – qui introduit l’image finale chargée de majuscules oratoires : “ Rivière-le-Grand, Rivière-le-Victorieux, qui porte sa lourde victoire ” – établissant ainsi un parallèle ambitieux avec Jésus Christ portant sa lourde croix.

         Les personnages eux-mêmes sont stylisés. L’onomastique est à cet égard révélatrice : chaque personnage aura une fonction à l’image de son nom.

         Non seulement les personnages sont désignés par leur métier – “ le pilote Fabien ”[6] ou “ l’inspecteur Robineau ”[7] – mais leur personnalité s’inscrit à l’intérieur même de leur nom : Pellerin, dont le nom est transparent, est le compagnon des étoiles qu’il côtoie ; Fabien, dont le patronyme vient du latin “ faber ”, désigne l’ouvrier, l’artisan ; Rivière, le chef, s’oppose à Robineau, l’inspecteur, dont le nom se rattache à “ roubine ” qui signifie... petit cours d’eau ou ruisseau[8].

         Les femmes, dans ce monde d’hommes, sont effacées – comme leur nom. L’épouse du courrier d’Europe est anonyme et désignée comme “ la femme du pilote ”[9], tandis que la femme de Fabien – dont on apprend au détour d’une phrase qu’elle s’appelle en réalité “ Simone Fabien ”[10] – est généralement plutôt désignée comme “ Madame Fabien ”[11] et n’a donc d’existence que par rapport à son mari.

         Les noms désignent donc un caractère et les confusions – révélées par les variantes (notamment chapitre IX)[12] – que commet parfois Saint Exupéry qui intervertit les noms de Fabien et Rivière montrent bien qu’il s’agit de types : “ L’hésitation sur le nom des deux principaux héros que trahit la variante leur donne une valeur d’archétype. Plutôt que des personnages de roman au sens ordinaire, ils semblent être deux aspects de la personnalité de Saint Exupéry ” note Bounin[13].

         Saint Exupéry estompe tout ce qui pourrait particulariser ses personnages. Ainsi Rivière n’a-t-il quasiment aucun portrait : “ Il passait presque inaperçu, tant sa petite taille déplaçait peu d’air, tant ses cheveux gris et ses vêtements anonymes s’adaptaient à tous les décors ”[14]. De même en ce qui concerne Robineau, si ce n’est qu’on apprend qu’il a “ le corps affligé d’un gênant eczéma ”[15] – à l’image de son “ eczéma moral ”[16]. Les personnages sont donc des types :

 

         “ Alors que le personnage de roman traditionnel s’enrichit d’apports successifs qui en rendent la présence plus dense jusqu’à donner l’illusion de la proximité physique, que sa personnalité intime s’explique par tout un passé, son comportement social par tout un milieu, les personnages de Vol de nuit n’ont pas d’état civil, ni de famille, ni d’amis, pas même de maison sinon Fabien, dont l’appartement confortable matérialise la tendresse de sa femme, mais qui lui préfère la maison plus grande de la nuit ”[17].

 

 

         II / Une épopée

         Mais le caractère typique de ces personnages qui ne connaissent aucun déchirement intérieur inscrit également Vol de nuit dans le monde de l’épopée.

         L’épopée met en effet en scène des personnages schématiques et simplifiés qui réalisent des prouesses et d’autres actions illustres et qui s’avèrent ainsi porteurs de valeurs collectives dans un monde clair, transparent et organisé, dans un monde ordonné et hiérarchisé, dans un monde non problématique (à l’inverse du roman qui rend compte d’une réalité fragmentaire, relative et dégradée).

         Vol de nuit, présenté par l’éditeur comme un roman, en a effectivement l’allure : fiction en prose, récit à la troisième personne du singulier et au passé - caractéristiques minimales définies par Barthes dans Le degré zéro de l’écriture[18]. Mais, tandis que le roman est un genre constitué en contact avec la réalité et le devenir, l’épopée forme un monde immobile, lisse et sans problème (il n’y a pas par exemple d’analyse psychologique et de débat intérieur : le héros est un type). Vol de nuit se rapproche plus de l’épopée que du roman, par maints aspects.

         Ainsi, d’un point de vue extra-formel d’abord, simplement au niveau du contenu et de la diégèse, Vol de nuit met en scène une action grandiose ; qui, de surcroît, se déroule de nuit - ce qui contribue à sa dramatisation. Le vocabulaire guerrier, par exemple, au chapitre X[19], met en évidence le caractère élevé, héroïque et sublime de l’aventure postale aérienne de nuit avec ses risques et ses dangers : “ Le héros de Vol de nuit, non déshumanisé, certes, s’élève à une vertu surhumaine. Je crois que ce qui me plaît surtout dans ce récit frémissant, c’est sa noblesse ” (Gide)[20]. On y trouve donc le panache propre à une “ épopée ” (Gide).

         Surtout, Rivière, personnage central, est un type et ne s’interroge pas, contrairement à ce qu’affirme Chevrier – “ En Rivière pourtant le chef nous retient moins que le chef vieillissant assailli de doutes en même temps que des premières faiblesses physiques. [...] La réponse arrive, hésitante, incertaine comme l’est encore à cette époque la pensée de Saint Exupéry[21] – ou Estang, qui, tout en reconnaissant que Rivière est un “ ‘‘caractère’’ [qui] va au-delà du ‘‘personnage’’ romanesque, de la même manière que la simplification désincarnée de l’être figure ‘‘l’au-delà’’ de sa complexité charnelle ”, ajoute cependant que “ l’auteur s’interroge par personne interposée. [...] il n’y aura pas de révélation indiscutable : Rivière est un tourment, non une solution[22].

         Ces affirmations sont démenties par le texte. On notera, par exemple, la quasi inexistence des points d’interrogation dans son discours ou dans ses pensées (il s’agit d’ailleurs le plus souvent de savoir si l’avion arrivera à l’heure - non de s’interroger sur son action). De même, lorsqu’il est question de signer des sanctions, acte grave, qui mériterait réflexion, Rivière signe sans même lire :

 

         “ Il compulsait lentement les notes.

         ‘‘Nous avons constaté à Buenos Aires, au cours du démontage du moteur 301... nous infligeons une sanction grave au responsable.’’

         Il signa.

         ‘‘L’escale de Florianopolis n’ayant pas observé les instructions...’’

         Il signa.

         ‘‘Nous déplacerons par mesure disciplinaire le chef d’aéroplace Richard qui...’’

         Il signa ”[23].

 

         Est-ce là le comportement d’un homme qui s’interroge ?

         Naturellement, ensuite Rivière s’interrogera : Rivière est un homme d’action, qui agit d’abord et réfléchit ensuite. Ses interrogations sont secondaires. Il s’interroge en outre par un bien étrange détour - involontaire : “ Puis, comme cette douleur au côté, engourdie, mais présente en lui et nouvelle comme un sens nouveau à la vie, l’obligeait à penser à soi, il fut presque amer ”.

         Rivière ne doute pas. Il n’y a aucun débat : “ En face de Rivière se dressait non la femme de Fabien, mais un autre sens à la vie. [...] Cette femme parlait elle aussi au nom d’un monde absolu et de ses devoirs et de ses droits. [...] Elle exigeait son bien et elle avait raison. Et lui aussi, Rivière, avait raison, mais il ne pouvait rien opposer à la vérité de cette femme ”[24]. Les deux mondes sont face à face, mais ne s’affrontent pas. La seule fois de tout le texte où il s’interroge vraiment et de façon contradictoire, ses interrogations ne sont que prétexte à exposer ce qu’il croit. Il ne s’interroge que pour mieux affirmer : “ Rivière ne pouvait plus ne pas se demander ‘‘au nom de quoi’’ ? ” ; au lieu de se demander s’il a raison d’agir ainsi, il se demande pourquoi, admettant a priori la validité de sa démarche. Il ne s’agit là que d’interrogations de surface, d’interrogations factices.

         Nulle part Rivière ne se remet véritablement en question ; il reste imperméable, enfermé dans ses certitudes : “ Il se souvient des tapis verts, devant lesquels, le menton au poing, il avait écouté, avec un étrange sentiment de force, tant d’objections. Elles lui semblaient vaines, condamnées d’avance par la vie [25].

         Le meilleur exemple sur le type d’interrogations de Rivière est celui-ci :  “ Mais Rivière hésitait [...]. Les événements, dans le Sud, donneraient tort à Rivière, seul défenseur des vols de nuit. Ses adversaires tireraient d’un désastre en Patagonie une position morale si forte, que peut-être la foi de Rivière resterait désormais impuissante ; car la foi de Rivière n’était pas ébranlée ”[26].

         Ses hésitations portent sur la réussite de l’entreprise, non sur sa légitimité. Elles sont purement techniques. Le texte est explicite, détache le syntagme et le met en valeur par un point virgule : “ la foi de Rivière n’était pas ébranlée ”. Comment prétendre ensuite que Rivière s’interroge ?

         Rivière n’éprouve aucun déchirement, ce n’est pas un personnage problématique. Il n’a pas d’états d’âme. Aussi serait-il absurde de le taxer d’inconscience quand, malgré les démentis de l’expérience, malgré la perte d’un équipage, il continue, persévère ou s’entête (“ Il pensait encore : ‘‘J’ai les mêmes raisons solides d’insister, et une cause de moins d’accident possible : celle qui s’est montrée.’’ Les échecs fortifient les forts ”) ; Rivière, qui n’évolue pas, ne peut pas être psychorigide car c’est un type : il n’a pas de psychologie.

         Le monde de Vol de nuit est celui de la certitude. Contrairement aux interrogations de Bernis dans Courrier Sud, Rivière n’entre dans aucune église et repousse l’amour comme une impasse : “ Aimer, dit-il, aimer seulement, quelle impasse ! ”[27] ; il repousse également le divertissement : “ Il s’aperçut qu’il avait peu à peu repoussé vers la vieillesse, pour ‘‘quand il aurait le temps’’, ce qui fait douce la vie des hommes ”[28]. Il rejette l’évasion et la fuite car aucun doute ne l’habite.

         “ Un seul personnage, note Carlo François, suggère une notion contradictoire : Simone Fabien, la femme de l’aviateur, l’ombre de Geneviève... [29].

         Mais cette notion contradictoire va être pour ainsi dire gommée par l’auteur : contrairement à Courrier Sud, il n’y a pas de polyphonie littéraire dans Vol de nuit. Ainsi le narrateur garde-t-il le contrôle de l’énonciation lors de l’entrevue entre Rivière et madame Fabien : c’est le point de vue de Rivière qui est présenté ; il s’agit donc en réalité d’un discours rapporté au style indirect libre, il s’agit d’une polyphonie linguistique – et non d’une polyphonie dialogique.

 

         “ En face de Rivière se dressait, non la femme de Fabien, mais un autre sens de la vie. Rivière ne pouvait qu’écouter, que plaindre cette petite voix, ce chant tellement triste, mais ennemi. [...] Cette femme parlait elle aussi au nom d’un monde absolu et de ses devoirs et de ses droits. Celui d’une clarté de lampe sur la table du soir, d’une chair qui réclamait sa chair, d’une patrie d’espoirs, de tendresses, de souvenirs. Elle exigeait son bien et elle avait raison. Et lui aussi, Rivière, avait raison, mais il ne pouvait rien opposer à la vérité de cette femme ”[30].

 

         Dans La théorie du roman, Lukacs explique qu’à l’inverse du roman, problématique (La Princesse de Clèves par exemple), le monde épique est un monde lisse et sans problème : “ L’épopée façonne une totalité de vie achevée par elle-même, le roman cherche à découvrir et à édifier la totalité secrète de la vie. [...] Ainsi l’esprit fondamental du roman, celui qui en détermine la forme, s’objective comme psychologie des héros romanesques : ces héros sont toujours en quête ”[31].

         Bakhtine d’affirmer également : “ [le monde épique] est absolu et parfait ; il est fermé comme un cercle et tout en lui est réalisé et achevé pleinement. Dans le monde épique il n’y a point de place pour l’inachevé, l’irrésolu, le problématique[32]. Rivière n’est pas un personnage romanesque mais un héros d’épopée, parce que ses interrogations sont à sens unique et ne posent pas vraiment de problème.

 

         Vol de nuit est un livre charnière dans l’oeuvre exupérienne, à la fois révélateur de la période romanesque et annonciateur de celle à venir : il ne tient de la période romanesque que son apparence de roman (Gide ne s’y était d’ailleurs pas trompé en parlant dans sa préface de “ récit ” et non de roman)[33], il est charnière en ce qu’il annonce l’avenir en tant que son caractère épique ouvre sur la dimension collective que vont affirmer par la suite Terre des hommes, Pilote de guerre et Lettre à un otage.

 

 

Laurent de Galembert,

professeur agrégé et docteur ès Lettres



[1] Vol de nuit (chapitre XI), in Oeuvres complètes I, p. 142 [111].

[2] FRANÇOIS, L’esthétique d’Antoine de Saint Exupéry, Paris, Delachaux & Niestlé, 1957.

[3] Vol de nuit (chapitre II), in Oeuvres complètes I, p. 116 [84].

[4] Vol de nuit (chapitre I), in Oeuvres complètes I, p. 114 [82].

[5] Vol de nuit (chapitre XXIII), in Oeuvres complètes I, p. 167 [136]. Nous soulignons.

[6] Vol de nuit (chapitre I), in Oeuvres complètes I, p. 113 [81].

[7] Vol de nuit (chapitre IV), in Oeuvres complètes I, p. 122 [91].

[8] Paule Bounin, “ Notice de Vol de nuit ”, in Oeuvres complètes I, p. 960.

[9] Vol de nuit (chapitre X), in Oeuvres complètes I, p. 138 [106].

[10] Vol de nuit (chapitre XIV), in Oeuvres complètes I, p. 149 [118].

[11] Vol de nuit (chapitre XIV), in Oeuvres complètes I, p. 150 [119].

[12] Vol de nuit (variantes a et e, pp. 134 et 135), in Oeuvres complètes I, p. 973

[13] Paule Bounin, “ Notice de Vol de nuit ”, in Oeuvres complètes I, p. 973.

[14] Vol de nuit (chapitre VI), in Oeuvres complètes I, p. 125 [94].

[15] Vol de nuit (chapitre V), in Oeuvres complètes I, p. 125 [94].

[16] Vol de nuit (chapitre VI), in Oeuvres complètes I, p. 127 [95].

[17]Paule Bounin, “ Notice de Vol de nuit ”, in Oeuvres complètes I, p. 958.

[18] Roland Barthes, Le degré zéro de l’écriture, Paris, Seuil, 1953.

[19] Vol de nuit (chapitre X), in Oeuvres complètes I, p. 138-140 [106-109].

[20] André Gide, Préface à Vol de nuit (édition de 1931), in Oeuvres complètes I, p. 963.

[21] Pierre Chevrier, Saint Exupéry, Paris, Gallimard, 1958, p. 126.

[22] Luc Estang, Saint Exupéry, Paris, Point Seuil, 1989, chapitre IV-2, p. 63.

[23] Vol de nuit (chapitre IX), in Oeuvres complètes I, p. 134 [103].

[24] Vol de nuit (chapitre XIV), in Oeuvres complètes I, pp. 151 [120-121].

[25] Vol de nuit (chapitre XI), in Oeuvres complètes I, p. 142 [111].

[26] Vol de nuit ( chapitre XIII), in Oeuvres complètes I, pp. 146 [115-116].

[27] Vol de nuit (chapitre XIV), in Oeuvres complètes I, p. 152 [121].

[28] Vol de nuit (chapitre II), in Oeuvres p. 85. Problème de variante.

[29] FRANÇOIS, L’esthétique d’Antoine de Saint Exupéry, Paris, Delachaux & Niestlé, 1957, p 179

[30] Vol de nuit (chapitre XIV), in Oeuvres complètes I, p. 151 [120].

[31] Georges Lukacs, La théorie du roman, Berlin, Gonthier, 1963, chapitre 3,  p. 54.

[32] Mikhaïl Bakhtine, Esthétique et théorie du roman, Paris, Gallimard, 1978, p. 452.

[33] André Gide, Préface à Vol de nuit (édition de 1931), in Oeuvres complètes I, p. 962.

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